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DE M. ET Mme VAN POPPEL

Cependant, le hasard avait placé François et Pauline à côté l’un de l’autre, au bout de la banquette ; personne ne faisait attention aux jeunes gens qui s’abstenaient d’ailleurs avec soin de prendre part à la conversation générale. Toutefois, ils n’osaient se regarder trop librement, de peur que M. Platbrood ne s’offusquât de cette familiarité. Il est vrai que le genou droit de Cappellemans touchait le genou gauche de Pauline : ainsi, par de tendres pressions, nos amoureux se contaient une foule de choses et suppléaient aux aveux interdits des yeux et des lèvres.

En apparence, le jeune plombier était fort préoccupé de montrer le paysage à Pauline ; il le savait à fond, ayant fait tant de fois la route, alors qu’il installait ses « modèles » à