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LES NOCES D’OR

ouvrit la portière d’un wagon de troisième classe :

— Entrons seulement ici, dit-il hors d’haleine, on changera à Malines.

Ils escaladèrent les marche-pieds avec une maladresse que décuplait leur hâte et, à bout de souffle, ils tombèrent sur les banquettes de pitchpin en même temps que le train démarrait.

Ils ne purent parler qu’à Vilvorde et s’épongèrent jusque Malines.

Le premier, le droguiste recouvra le souffle :

Godouche, que j’ai soif !

Et tous, en chœur, de déclarer qu’il n’était pas le seul. Jamais, ils n’avaient galopé comme ça ! Ils n’avaient plus de salive.

— Mais enfin, haletait Adolphine, com-