Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.
113
DE M. ET Mme VAN POPPEL

rèrent une seconde sur la direction à prendre :

— Hé, par ici, à gauche !

Et ils coururent derrière Joseph, à la débandade, hormis le droguiste qui n’avait pas lâché les demoiselles Janssens et les entraînait de force en riant de l’épouvante que leur donnait le tapage des locomotives.

Déjà, on fermait les portières :

— En voiture !

Si le train était au bout de la gare, les secondes étaient au bout du train, et, comme celui-ci ne manquait pas d’une certaine longueur, les amis galopèrent sur l’asphalte à la grande joie des voyageurs tranquillement installés dans les compartiments.

— Allons, Mesdames et Messieurs, en voiture s’il vous plaît !

Cette invitation polie mais comminatoire les affola. Soudain, Joseph, cessant de courir,