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LES NOCES D’OR

le droguiste, elle a mal à son pied. Alors, je pars en voyage de noce avec ces dames !

— Sacrebleu, dit Joseph qui n’avait pas envie de rire, il n’est que temps ! Laissez, je vais prendre les coupons…

Il courut au guichet et rapporta neuf secondes Anvers aller et retour.

— En avant ! Il n’y a plus que cinq minutes !

Tous ensemble, ils se ruèrent sur la porte de la salle d’attente — cette porte plus lourde et difficile à pousser que celles de Gaza — mais ils durent s’arrêter devant le contrôleur qui tournait et retournait leurs billets, les poinçonnait avec flegme en disant d’un ton ironique :

— Anvers, au bout de la gare !

Ils franchirent un couloir et furent sur le quai où, anxieux et tournoyants, ils délibé-