Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.
109
DE M. ET Mme VAN POPPEL

les images et jouaient maintenant avec Pouske qui faisait le gros dos sur le comptoir. Pauline dut s’excuser de leur gaminerie. Soudain, elle s’effraya en entendant sonner une horloge :

— Mon Dieu, quelle heure est-ce que ça est donc ? Bien huit heures et demie, je suis sûre ? Allons vite, les enfants ! Il faut rentrer à la maison, autrement on aura des ruses demain…

En même temps, François lui faisait un clin d’œil :

— Eh bien, Mademoiselle, comme c’est la brune, je vais vous donner un petit pas de conduite…

Ils prirent congé des demoiselles Janssens, promettant de venir les revoir et de les emmener à Anvers avec eux…

— Oeïe, disaient-elles tout émues et abasourdies, ça on doit tout de même encore voir, savez-vous !