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LES NOCES D’OR
partagea bientôt leur agitation et se mit à tourner dans la chambre en poussant des miaulements plaintifs.
Enfin, un peu apaisées, elles relurent la lettre brève et joviale du petit cousin, et leur figure, impassible d’ordinaire, s’illumina :
— Nous ne savons qu’à même pas quitter ensemble, dit Prudence, qui soignerait pour le chat ?
— Eh bien, répondit Félicie, vous devez seulement aller seule. Moi, je resterai à la maison…
Mais Prudence se récriait : elle n’oserait jamais s’aventurer en « chemin de fer », et puis elle serait toute perdue à Anvers !
Elles discutaient avec douceur, s’exhortant l’une l’autre à tenter ce redoutable voyage, quand la petite sonnette retentit brusquement dans la boutique.