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LES NOCES D’OR

toujours ces ouvriers dans la maison ! Il en faudrait un grand nettoyage après leurs saletés ! Et le ménage, comment cela marchait-il ? Est-ce que Justine se débrouillait toute seule et préparait de bonnes choses ?

Il souriait à cette voix douce et musicale, attendri et charmé par ce babillage de fillette devenue femme :

— Mais oui, mais oui, répondait-il avec enjouement, rassure-toi, tout le monde va bien. Je crois tout de même que la blanchisseuse est venue, mais je t’avoue que je n’ai pas compté le linge ! Quant à Justine, elle me fait des ratatouilles, je ne te dis que ça !

Tout en cheminant, voilà que nos amoureux apercevaient une blanche petite voiture qui s’avançait à leur rencontre. Oh alors, ils se mettaient à courir, car c’étaient Leïon et Georgeke, les jolis jumeaux tout roses et