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VI


Le soleil a fermé son éventail de rayons pour s’enfoncer dans l’océan.

Une poussière mauve s’étend sur l’horizon.

Toutes les lueurs s’amortissent par degré sous les voiles sans cesse plus épais du crépuscule.

On hisse les fanaux. Le navire glisse maintenant entre de petites lames sombres aux éclairs métalliques.

Sur le pont, les voix s’apaisent, se fondent en harmonieux murmures.

Perchés dans les haubans, les matelots fument silencieusement leurs courtes pipes. Devant la cabine du second, un groupe d’officiers et d’engineers causent