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LES DEUX CROISIÈRES

coloration des plus divines figures anglaises. Un teint à désespérer le pinceau de Lawrence.

Bien entendu, je ne détaillai pas toutes ces grâces à brûle-pourpoint et ne vis d’abord qu’une tête exquise, pleine de physionomie, dont le joli regard me troubla le cœur plus que nul regard de jeune fille n’avait jamais fait.

Une timidité insurmontable m’envahit ; j’en devins un peu bègue. Reynaud jouissait de ma gaucherie. Il prenait sa revanche. À mon tour de rougir et de balbutier des monosyllabes.

Toutefois, si j’étais ému, je ne fus pas stupide et me flatte de penser qu’on porta mon embarras à mon crédit.

Cependant Mrs Rositer m’avait accueilli avec le plus cordial empressement. La conversation s’engagea tout de suite, aimable et badine.

Mr James nous avait déjà parlé de