Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/163

Cette page a été validée par deux contributeurs.
163
LA LIGNE DES HESPÉRIDES

En effet, son visage était animé, radieux. Je n’en revenais pas de surprise.

— Parions, repartis-je en riant, qu’elle a appliqué sur ton mal un cataplasme de farine de Bible !

Il insinua son bras sous le mien :

— Plaisante tant que tu voudras, mais viens avec moi. À mon tour de te présenter à mes acquaintances !

Je me laissai conduire, enchanté décidément de le voir en si bonnes dispositions d’esprit. Nous contournâmes plusieurs groupes de passagers pour nous trouver tout à coup devant trois ladies assises dans des chaises Heliett contre le fumoir.

— Mesdames, fit Reynaud en s’inclinant, j’ai le plaisir de vous présenter mon ami l’ingénieur…

Déjà l’une de ces dames, qui n’était autre que Mrs Clift, s’était levée et me serrait la main avec la brusque cordialité d’un homme.