grand Will, je crois qu’il faut les soumettre — pour les excuser — à l’instinct comme à l’influence d’une lune fantastique. Et leur instinct est de changer tout le temps et d’oublier.
— Mon Dieu que vous êtes drôle, pour ne pas dire impertinent ! Savez-vous qu’il m’intéresse votre poitrinaire de cœur ! Oh, je plains ce pauvre jeune homme…
— Et moi, je le plains plus que tout à l’heure, car il me semble que je sais mieux maintenant quelle doit être la profondeur de son mal…
Elle sourit imperceptiblement à cet hommage hasardé ; puis, très sérieuse :
— Il souffre donc beaucoup ?
— Oh oui, mais il se tait. Je devine surtout sa souffrance aux efforts qu’il fait pour me la cacher…
— Et vous comptez le guérir au moins ?
Je voulus frapper un grand coup, et tragiquement :