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LES CADETS DU BRABANT

continua l’orateur d’une voix plus affermie, que j’ai été appelé à l’honneur de reprendre la succession de votre vénéré fondateur M. Van de Putte. Certes, je ne me dissimulais pas, en acceptant le mandat que me décernaient vos suffrages, quelle responsabilité j’assumais devant vous. J’étais tout novice en votre belle confrérie. Que de difficultés, que d’embûches m’attendaient au milieu de toutes ces sociétés rivales, embusquées derrière leur jalousie, acharnées à médire, à railler, à vouloir notre fin prochaine ! Eh bien, messieurs, je le dis avec orgueil, il m’a suffi de vous voir, de vous entendre, pour que je fusse aussitôt rassuré. De ce jour-là, je ne doutai plus du brillant avenir de la Cécilienne. Non, messieurs, nous ne périrons point. Voilà qu’après trois mois d’efforts, sous la direction de notre