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LES CADETS DU BRABANT

une ouverture de Wagner ; en même temps, il félicitait ses hommes et leur envoyait un affectueux salut de sa main molle et lasse, ainsi qu’il avait vu faire à un grand capellmeister.

— Allons, ça ira, dit-il en se retournant du côté de Mosselman ; qu’en pense Monsieur le Président ?

Devant cette naïve confiance, le jeune homme se sentit incapable de hasarder la moindre critique.

— Très bien, très bien, s’écria-t-il avec force, deux ou trois répétitions encore et ce sera parfait.

— Voulez-vous que je fasse recommencer la coda ?

— Merci, merci bien ! s’opposa vivement Mosselman qui en avait assez de la coda et brûlait d’entendre enfin sa Valse Rose.