Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/224

Cette page a été validée par deux contributeurs.
222
LES CADETS DU BRABANT

qui emplissait encore ses oreilles, n’étaient qu’illusions et prestiges qui allaient tantôt s’évanouir pour le replacer dans la vie réelle.

Mais non, il ne rêvait point. Il revenait de Cologne. La Ville de Bruxelles l’avait acclamé. Et maintenant, c’était bien Adolphine et Pauline et Cappellemans et tous ses parents qu’il apercevait là-bas, tendrement empressés auprès de son vieux Luppe !

Brusquement, un pli de tristesse se creusa sur son front : il ne rêvait point. Oui, il avait conquis une petite gloire, mais hélas, c’était peut-être au prix d’une amitié désormais irrécouvrable et morte pour toujours !

Et de nouveau, il se rappelait les paroles de l’Oreste de Gœthe : « Où es-tu, ami qui folâtrais autour de moi comme un brillant papillon autour d’une fleur sombre… »

Soudain, comme il baissait tristement la