se laisser abattre au premier coup de la mauvaise fortune. Il avait du ressort ; il était décidé à regagner du terrain et à tenir vaillamment campagne en profitant de la leçon que Flip Verbeeck lui avait donnée.
Un nouveau festival devait avoir lieu cette année même à Namur, à l’occasion d’une fête locale. Mosselman résolut d’y prendre part. En attendant cette joute nouvelle, il se préparait à briller de son mieux le jour de la procession de Sainte-Catherine. Car la Cécilienne avait fini par promettre son concours à cette solennité paroissiale, dans l’espoir de se réhabiliter devant le quartier et d’arrêter le moulin des langues. Sans doute Ferdinand eût-il préféré se tenir à l’écart et travailler dans une ombre discrète ; mais il avait appris tout à coup que les Cadets du Brabant, sollicités à leur tour