Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/124

Cette page a été validée par deux contributeurs.
122
LES CADETS DU BRABANT

ger ce qu’il croyait le vrai et à y convertir le public coûte que coûte. Il ne fit qu’accentuer davantage l’éducation, classique en quelque sorte, de la phalange.

Son premier acte, en prenant la présidence des Cadets avait été énergique. Sans flatter ses musiciens comme faisait son gracieux ami Mosselman, il leur avait au contraire parlé net, les engageant à démissionner sur l’heure s’ils ne consentaient pas à recevoir les ordres de Verbeeck et les siens. On avait senti une poigne de fer. Aussitôt, l’ordre s’était rétabli dans la troupe anarchique : tout le monde était demeuré à son poste, revenu au respect, à la confiance devant ce jeune homme grave et décidé.

Du coup, Luppe Verbeeck avait reconquis tout son prestige. Alors, on avait travaillé avec une ardeur inconnue jusqu’à ce jour, et