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LES CADETS DU BRABANT

burlesque, qu’il était entré au service des parents Kaekebroeck dont il avait été le dévoué factotum pendant plus de vingt-cinq ans. Dans la maison des bons drapiers, il avait vu naître le tardif et malingre Joseph qu’il s’était mis à aimer tout de suite comme un fils, d’autant que sa chère femme ne lui avait pas donné d’enfants.

Devenu libre à la suite de la retraite des vieux marchands, riche de quelques économies et d’une petite rente que lui avaient constituée ses excellents patrons, il avait enfin réalisé le rêve de toute sa vie en fondant la société des « Cadets du Brabant » dont l’ère de vicissitudes et de déboires venait enfin de se clore par l’intervention inopinée de Joseph Kaekebroeck.

Philippe Verbeeck n’était pas le premier venu dans ce monde spécial des Harmonies. Sa