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LE MARIAGE D’HERMANCE

regarder sa danseuse, tant il était ému, oppressé de joie.

Elle, dansait à ravir, souple comme une couleuvre, légère comme une sylphe. Elle ne semblait pas le moins du monde intimidée, et c’est elle qui parla la première très franchement :

— Mais vous dansez à la perfection, Monsieur Dujardin !

À cette exclamation, les joues du jeune homme s’empourprèrent et son cœur palpita fortement :

— Comment, vous savez mon nom, Mademoiselle ?

— Mais oui ! Vous ne vous rappelez donc pas ? Nous vous avons rencontré ce matin au bas de la rue de la Violette… J’étais avec mon beau-frère et votre ami Ferdinand.

— C’est vrai ! répliqua Dujardin qui rougit encore davantage de feindre l’étonnement ;