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LE MARIAGE D’HERMANCE

Cependant la polka allait son train et les mères attendries contemplaient les danseurs en souriant. Ceux-ci, au nombre d’une trentaine environ, semblaient déjà assez exercés ; ils avaient de la cadence et, sur le parquet ciré de la vaste salle, leurs pieds retentissaient en glissements rythmiques.

— Allons, ça va, ça va ! s’écriait à tout moment le petit maître qui courait de l’un à l’autre couple, dansant, stoppant une seconde auprès de chacun d’eux, en même temps qu’il grattait de sa pochette. — À la bonne heure ! Ça va très bien, mes enfants !

C’était aussi l’avis de Dujardin. Personne ne l’avait aperçu ; dissimulé derrière une fausse colonne, il ne pouvait détacher ses yeux de la jeune fille qui dansait avec un tout jeune garçon.