Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/49

Cette page a été validée par deux contributeurs.
45
LE MARIAGE D’HERMANCE

— Oui, mais ça n’est pas bon que ça vient si vite, repartit une grosse mère qui transpirait sous un opulent manteau bordé de fourrures. Aujourd’hui on étouffe et demain on va grelotter… Avec ça on ne sait plus ce qu’on doit mettre sur son dos !

Toutes ces dames reconnurent que « c’était positif ». Le temps n’était pas de saison et par conséquent malsain. Mais il fallait prendre garde de se découvrir trop tôt. Toutefois, elles n’hésitèrent pas à se débarrasser de leurs pelleteries tant il faisait « gras ».

Soudain, l’une d’elles poussa un cri de désolation devant le spectacle des paletots et des pèlerines jetés pêle-mêle sur les bancs de velours :

— Allo, voyez un peu maintenant comme ils arrangent leurs effets ! Il n’y a qu’à même rien à leur dire, et c’est tous les dimanches la même histoire. Ils jettent seulement ça comme un paquet de sottises !