Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.
44
LE MARIAGE D’HERMANCE

À l’irruption de ce contingent de retardataires dans la vaste salle du premier étage, un petit homme pansu qui sautillait, scandant une valse pour quelques couples de danseurs arrivés à l’heure juste, frappa le bois de sa pochette afin d’avertir le piano qu’il eût à exécuter la coda sans reprise. Puis, empressé et gracieux, il s’avança au-devant des matrones qui le saluaient avec familiarité, tandis que sa longue femme, accourant à son tour, se confondait en belles révérences.

Déjà la pétulante jeunesse s’arrachait paletots et chapeaux pour les semer en désordre sur les banquettes.

— Hein ça, quel beau temps, s’écriait Mme Van Crombrugghe, il fait presque si chaud qu’en été !