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LE MARIAGE D’HERMANCE

comme tu veux ? Tu en as une couple, si je ne me trompe ?

— Trois, mon gaillard ! protesta gaîment le jeune père ; hein, je ne marche pas trop mal. Il est vrai que les deux premiers ont débarqué le même jour, une bénédiction du Ciel ! Et toi, mon brave, à quand le mariage ?

— Oh moi ! fit le jeune homme d’un air de profonde insouciance…

— Sacrebleu, ce ne sont pourtant pas les belles demoiselles qui doivent manquer dans ton Quartier-Léopold ! Et puis que diable, tu es un bon parti !… Tu as du foin dans tes bottes, comme dirait mon beau-père. Voyons, il faut te marier ; tel que je te connais, tu feras le meilleur, le plus heureux mari du monde…

— La prédiction est aimable, mais je ne suis nullement pressé…

Et les yeux du jeune homme se reportaient