Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/223

Cette page a été validée par deux contributeurs.
219
LE MARIAGE D’HERMANCE

démontée et menaçaient de se répandre sur la table.

— Oeie ça, Joseph ! Non, ça c’est trop fort !

Adolphine, intriguée, voulait savoir :

— Qu’est-ce qu’il a dit ? Qu’est-ce qu’il a dit ?

Mais en ce moment une petite bonne s’approcha de Mme Cappellemans et l’entretint à voix basse. Pauline se leva aussitôt :

— Je descends seulement à la cuisine. Excusez-moi, c’est l’heure de la petite. Elle a faim, vous comprenez…

— Oui, oui, allez, ma chère fille, dit affectueusement Mme Vermeulen, et donnez-lui une bonne portion…

— Elle tette si bien, fit Mme Platbrood avec un sourire béat, c’est un vrai plaisir !

— Elle tette comme un Basque ! s’écria Ferdinand qui s’amusait à parodier la grand’maman de Dujardin.