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LE MARIAGE D’HERMANCE

la joue d’Hippolyte qui pâlit de bonheur et lui rendit son baiser avec une fougue juvénile.

— Eh bien, ne vous gênez pas, vous autres ! s’écria plaisamment Mosselman. Polyte, vous me rendrez raison !

Et le garçon, tout interdit, de bégayer :

— C’est parce que j’ai été premier en latin et aussi premier en calcul…

Tandis que l’on s’amusait de sa mine penaude et que M. et Mme Pladbrood expliquaient à Mme Vermeulen combien cet enfant était « brave » et leur donnait de satisfaction par son travail, Pierre et Hermance, dissimulés derrière une immense corbeille de plantes et de fleurs, ne vivaient que pour eux-mêmes.