avec dégoût qu’à la toute dernière extrémité.
Enfin, chose encore plus digne de remarque, il ne tenait jamais sa canne ou son parapluie à l’envers mais bien par le côté de la pomme ou du manche.
Bref, Pierre Dujardin était tout le contraire d’un chicard. Il ne faisait rien à rebours ni à contre-sens, selon la méthode moderne. On eût dit qu’il s’étudiait à ce que dans son vêtement, dans son attitude comme dans son caractère, nul détail ne tranchât sur l’ordinaire et ne le fît remarquer. Tout en lui était aisé, naturel, de sorte qu’il semblait, pour les siens, un être parfaitement saugrenu, une manière de paysan incorrigible.
Son père s’était nettement désintéressé d’un bureaucrate qui ne pouvait lui faire honneur ; personne ne le rencontrait jamais avec cet « employé ». Sa mère, moins froide à son égard, plus indulgente à cette simplicité