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LE MARIAGE D’HERMANCE

sa première communion en même temps qu’Hermance et restait fameux dans la famille par l’indisposition « soignée » dont il avait corsé le festin des Van Poppel. C’était devenu un grand et solide gaillard, fort réjoui, qui riait franchement au souvenir de ses « renards » ; son estomac, maintenant aguerri aux régalades, défiait toutes les indigestions du monde.

Partout, les fiancés se virent accueillis avec une cordialité rayonnante et subirent de copieux banquets. Mais rien ne leur était plus doux que les réunions chez Mme Vermeulen ; c’est là que le soir, tandis que les parents Platbrood devisaient en jouant aux cartes avec la bonne-maman, ils se promenaient tous deux dans l’ombre complice, à travers le vieux petit jardin, pour s’asseoir bientôt sous le couvert de la gloriette embaumée de chèvrefeuilles et de seringas.