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LE MARIAGE D’HERMANCE

qui avaient certainement abusé de la naïveté de leur fils.

— C’est juste, avait accordé la grand’mère, bien qu’il devrait suffire que je réponde de la parfaite honorabilité des Platbrood. Souviens-toi, ma fille, que ton mari a également commis une mésalliance en épousant une petite bourgeoise du « bas de la ville ». Quant à Mlle Hermance, soyez sans inquiétude, elle est charmante. Je souhaiterais vraiment qu’Adrienne lui ressemblât de toutes les manières !

Mme Dujardin s’en alla outrée de dépit, mais fort impressionnée par l’attitude nettement hostile de sa mère ; elle la voyait décidée à soutenir son petit-fils, non seulement de toute son autorité d’aïeule, mais encore de sa fortune, dont elle pouvait disposer à son gré, ayant fait un avancement d’hoirie à sa fille de près des deux tiers de ses biens.