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LE MARIAGE D’HERMANCE

si bonne, si bien élevée, pût être repoussée par les siens et jugée indigne d’entrer dans la famille Dujardin.

Il s’était donc déterminé à écrire à ses parents pour leur apprendre ses projets et les prier de consentir à son mariage. On ne lui avait pas répondu.

C’est alors que Mme Vermeulen entra en scène ; afin de donner plus de solennité à son intervention, elle chargea le notaire de confirmer en son nom la requête de son petit-fils. Cette tactique était bonne : Mme Dujardin accourait le jour même chez sa mère pour se répandre en doléances sur la conduite de son fils. Mais elle trouva la vieille dame peu disposée à l’écouter et fort sermonneuse.

Elle n’obtint qu’un délai ; M. Dujardin voulait prendre des informations sur ces « petites gensses » de la rue des Chartreux,