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LE MARIAGE D’HERMANCE

Il commençait à s’interroger, à se demander s’il lui était permis de passer outre au refus de M. Dujardin et d’accentuer le dédain qu’il en faisait en précipitant les choses, c’est-à-dire en fixant le mariage des jeunes gens au mois d’octobre.

Non, il lui était interdit, dans l’intérêt même de sa fille, de faire bon marché de l’opinion.

Joseph Kaekebroeck, auquel il soumettait d’ordinaire ses cas de conscience difficiles, ne pouvait l’écouter en ce moment ni le conseiller ; le festival de Paris s’avoisinait et le président de La Lyre ne s’appartenait plus, occupé tout entier aux dernières répétitions des morceaux de concours ainsi qu’à l’organisation du voyage.

À vrai dire, les scrupules de M. Platbrood étaient aussi ceux de Pierre à qui il répugnait sincèrement de faire un éclat ; au surplus il s’indignait à cette idée qu’Hermance, si jolie,