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LE MARIAGE D’HERMANCE
Elle défaillit presque sous la caresse de cette douce voix et une rougeur de désir colora ses joues :
— Oh, Monsieur Pierre…
Des effluves capiteux montaient de son peignoir flottant et de sa chevelure dénouée. Grisé par ce parfum — ce parfum secret — Pierre l’avait renversée dans ses bras et la contemplait en abaissant lentement son visage sur le sien.
Hermance s’abandonnait ; sa gorge battait, se gonflait contre la poitrine du jeune homme. Saisie d’un vertige délicieux, elle ferma les yeux en soupirant, tandis que ses lèvres tressaillaient sous le premier baiser d’amour.