Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/186

Cette page a été validée par deux contributeurs.
182
LE MARIAGE D’HERMANCE

— Eh bien, Monsieur Pierre, disait-il en se rengorgeant, avais-je raison de protester contre ce dépôt de vernis ! Ah, ils en font de belles à la Députation Permanente !

Il triomphait ; il était presque heureux de cet événement qui prouvait sa clairvoyance et lui donnerait demain dans le voisinage l’autorité des prophètes.

— Supposez que la pression eût été insuffisante, ce qui s’est vu nombre de fois : tout le quartier flambait comme une meule !

Pierre, toujours un peu intimidé au premier abord, tenait absolument à expliquer sa présence :

— Je me trouvais avec Ferdinand et M. Kaekebroeck à la Pomme d’Or

Mais M. Platbrood, très satisfait de sa visite inopinée, le mit à l’aise en le remerciant d’être accouru lui offrir ses services avec un si cordial empressement.