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LE MARIAGE D’HERMANCE

et que j’ai peut-être le devoir de vous contraindre à faire ce que je veux !

Si maître qu’il fût de ses mouvements d’humeur, le jeune homme se cabra sous cette menace :

— Vous croyez que vous en avez le devoir, mais je sais que vous n’en avez pas le droit !

À cette réponse, M. Dujardin pâlit de colère :

— Vous êtes un malappris et un sot. Sortez de ma maison !

Pierre avait depuis longtemps calculé toutes les chances de son acte de révolte. Il quitta sans regret le prétentieux hôtel de la rue d’Arlon pour s’installer le soir même chez sa grand’mère, où il fut heureux d’habiter dans une atmosphère de tendresse, au milieu de