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LE MARIAGE D’HERMANCE

Il se retira vers onze heures avec les Platbrood et les Kaekebroeck.

Joseph et Adolphine, qui habitaient rue du Boulet, furent tout de suite chez eux et se séparèrent du groupe après de grands bonsoirs.

Pierre avait offert son bras à la jeune fille ; tous deux suivaient M. et Mme Platbrood à quelque distance.

— Eh bien, lui dit-elle embarrassée de son silence, vous avez perdu votre langue ?

— Je suis triste, répondit-il, si triste, que j’ai envie de pleurer !

Elle crut qu’il raillait, mais le timbre de sa voix s’était altéré. Surprise, elle le dévisagea à la lueur d’un réverbère et vit des larmes dans ses yeux.