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LE MARIAGE D’HERMANCE

— Mon Dieu, quel grand gosse vous faites !

Mais leur aparté, qui n’avait été troublé jusqu’à présent que par quelques interpellations anodines, fut définitivement rompu, cette fois, par l’arrivée d’un énorme gâteau confectionné par Thérèse. Il leur fallut s’extasier comme tout le monde sur la forme et l’arrangement de cette friandise qui ne démentit pas du reste les succulentes promesses de son apparence.

C’était un riz aux amandes, surmonté de fruits confits et baignant dans un jus de caramel.

— Oeie, ça est bon ! s’écria Adolphine à la première cuillerée. Mais comment est-ce que tu fais, Thérèse, pour que ça tient comme ça si dur !