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LE MARIAGE D’HERMANCE

— Ah bah ! Voilà une bonne petite sœur !

Mais tout en se moquant, il songeait à sa sœur Adrienne uniquement occupée de chiffons et de tennis. Ce n’est pas elle qui l’eût jamais aidé à faire ses devoirs, à supposer qu’il eût été le cadet !

— C’est très amusant, l’épitomé, reprit-elle, et surtout très facile. On traduit à livre ouvert…

Aperto libro ! insinua-t-il.

— Bravo !

— Oh, dit-il modestement, ce n’est qu’une timide mise en train. Et où en êtes-vous dans l’épitomé, sans indiscrétion ?

— Au paragraphe ou Eliézer va chercher une femme pour son maître en Mésopotamie…

— Ah oui, quand il s’arrête à la fontaine, n’est-ce pas ?

— Tout juste ! Écoutez.

Et d’un ton solennel :