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LE MARIAGE D’HERMANCE

— Ma femme m’a dit qu’il s’était fait dernièrement présenter à elle au cours de danse de M. Van Crombrugghe. Je ne savais pas que vous le connaissiez. Qu’est-ce qu’il fait ?

— Je vous avouerai que je le vois aujourd’hui pour la première fois, répondit Mme Mosselman. C’est un ancien collègue de mon mari. Il est déjà presque sous-chef au ministère… Ferdinand m’a toujours dit que c’était un si bon garçon… Je le trouve très comme il faut.

— Il ne s’exprime pas mal, repartit le major qui se rappelait le speech de tout à l’heure ; il aurait dû se faire avocat. Quel dommage que ce garçon soit enterré dans un bureau ! Ça ne le mènera pas à grand’chose, sans compter que ses appointements seront toujours médiocres…

— Oh mais, déclara gaîment la jeune femme, M. Dujardin n’attend pas après ça !