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LE MARIAGE D’HERMANCE

hoegen parut court et replet, avec sa bonne tête vermillonnée et riante, ses cheveux ras, sa moustache bourrue.

Il eut un petit renversement de surprise et ses yeux s’écarquillèrent en voyant tout ce monde rangé en bataille.

— En avant arche ! commanda Ferdinand en attaquant sur le piano une large brabançonne.

Et le bataillon s’avança en bon ordre, armé de verdure et de fleurs, comme les soldats de Malcolm.

Des vivats retentirent et des cris répétés :

— Bonne fête, Papa Verhoegen !

Une subite émotion avait pâli les joues rubicondes du brave homme et il demeurait appuyé au chambranle de la porte, bouche ouverte, la figure sillonnée d’un tic nerveux sans pouvoir articuler un seul mot. Puis des larmes montèrent à ses yeux.

M. Platbrood et Joseph se précipitèrent