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LE MARIAGE D’HERMANCE

Déjà l’impétueuse Adolphine s’était précipitée :

— Mais bonjour Léion, bonjour Georgke ! Hein ça est gai maintenant de souhaiter la fête à son bon papa !

Sous l’avalanche de ses « baises » croquantes, Léion et Georgke, cramponnés à leurs pots, témoignaient d’un visible effarement ; on ne sait ce qui fût advenu si Hermance n’était accourue fort à point pour les rassurer avec de gentils gestes et les empêcher de pleurer.

Sans se douter de sa brusquerie, Mme Kaekebroeck s’abattait à présent sur la petite Cécile :

— Mais bonjour, mon ancheke !

Très effrayée, la fillette s’était blottie dans le cou de Jérôme.

— Eh bien, Mademoiselle, faisait le vieux commis en secouant la gamine, il ne faut pas