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LE MARIAGE D’HERMANCE

— Bonne Maman, s’écria-t-il avec exaltation, je veux épouser Mlle Platbrood ; sinon je sens bien que je serais malheureux toute ma vie.

Très émue, les yeux humectés de larmes de bonheur, la vieille dame pressait son cher enfant dans ses bras :

— Allons, allons, petit ! Pourquoi n’aimerait-on pas un garçon comme toi ? Ah, que je suis contente !

Sans connaître les Platbrood et les Van Poppel autrement que par personnes interposées, elle savait pourtant leur généalogie sur le bout des doigts. Ce joli portrait de jeune fille, qu’elle contemplait avec attendrissement, évoquait tout à coup chez elle un monde de souvenirs :

— Comme elle ressemble tout de même à Maria Spelmans, mon ancienne amie de classe !