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LE MARIAGE D’HERMANCE

noblesse, et une Hortense de Berghe encore ! Ah, je me moque bien de cette gaillarde !

Et d’une voix vibrante d’indignation, il expliqua à la bonne femme ahurie, les ténébreuses manigances de M. Dujardin.

— Hé, calme-toi, Fiston ! s’écria Mme Vermeulen. Je suis bien heureuse ! Il me semblait bien que tu étais incapable de devenir un faiseur d’embarras !

Un large rayon de soleil entrait maintenant dans la pièce, égayant les étagères et les vieux portraits de famille. Alors, tandis qu’Annette desservait, Pierre roula le fauteuil de sa grand’mère jusqu’à l’une des fenêtres qui donnaient sur le jardin, un petit jardin avec une gloriette, où quelques poiriers rabougris mêlaient en ce moment la