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LE MARIAGE D’HERMANCE

Alors elle donna des détails, retraça tout au long l’entretien qu’elle avait eu avec son gendre :

— Tu penses, dit-elle, si j’étais étonnée ! Mais j’avoue que ton père a été fort aimable, presque cordial ! Il m’a énuméré tous les avantages d’une alliance avec les de Berghe… Il paraît même que ta sœur Adrienne n’est pas indifférente au jeune M. de Berghe et qu’il ne serait pas impossible… Enfin ton père m’a demandé mon avis sur ses projets. Je n’en revenais pas ! Mais, qu’as-tu donc à me regarder avec ce drôle d’air ?

Il éclata :

— Bonne Maman, mon père est venu pour t’entortiller, espérant sans doute que tu me convertirais mieux que lui à ses idées ! Ce mariage n’existe que dans son imagination. Voyons, regarde-moi bien, ai-je la tête d’un monsieur qui épouse une demoiselle de la