ciens écrivains : silence d’autant plus surprenant, qu’ils n’ont pas négligé de nommer de froids imitateurs de Longus, tels qu’Achilles Tatius et Xénophon d’Éphèse. Ceux-ci contrefaisant son style, copiant toutes ses phrases et ses façons de dire, témoignent assez en quelle estime il étoit de leur temps. On n’imite guère que ce qui est généralement approuvé. Nicétas Eugénianus, dont l’ouvrage se trouve dans quelques bibliothèques, n’a presque fait que mettre en vers la prose de Longus. Mais le plus malheureux de tous ceux qui ont tenté de s’approprier son langage et ses expressions, c’est Eumathius, l’auteur du roman des Amours d’Ismène et d’Isménias. Quant à Héliodore, ce qu’il a de commun avec notre auteur se réduit à quelques traits qu’ils ont pu puiser aux mêmes sources, et ne suffit pas pour prouver que l’un d’eux
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