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pu, par distraction, faire choir sur le bouquin la bouteille à l’encre ; mais, frappant sur le pédant, je n’aurois pas la même excuse, et je sais ce qu’il m’en coûteroit.

Depuis l’article inséré dans la gazette de Florence, par lequel vous annonciez une édition du supplément et de l’ouvrage entier, j’étois en pleine possession de ma découverte, et plus intéressé que personne à sa conservation. Tout le monde savoit que j’avois trouvé ce fragment de Longus, que j’allois le traduire et l’imprimer ; ainsi mon privilège, mon droit de découverte étoient assurés : on ne sauroit donc imaginer que j’aie fait exprès la tache au manuscrit, pour m’approprier ce morceau inédit, qui étoit à moi. C’est néanmoins ce que prétend M. Furia : cette tache fut faite, dit-il, pour le priver de sa part à la petite trouvaille (vous voyez, par ce qui précède, à quoi cette part se réduit), et afin de l’empêcher, lui ou quelque autre aussi capable, d’en donner une édition. Cela est prouvé, selon lui, par le refus de la copie.

Ce discours ne peut trouver de créance