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intéressé qu’on le croiroit dans cette affaire, il faut savoir que la découverte du précieux fragment de Longus s’est faite dans un manuscrit sur lequel lui Furia a travaillé longues années, et qu’il regardoit en quelque sorte comme sa propriété ; qu’on y a fait cette trouvaille au moment précisément où le seigneur Furia venoit de donner au public une notice très ample et très exacte, selon lui, de ce même manuscrit, dans laquelle est indiqué, page par page, et fort au long, tout ce que le sieur Furia y a pu remarquer ; que son travail sur ce petit volume, annoncé long-temps d’avance, a duré six ans, pendant lesquels il n’a cessé de le feuilleter et de le décrire avec une patience peu commune ; qu’il en a même, à ce qu’il dit, extrait beaucoup de variantes des prétendues fables d’Ésope par lui réimprimées à la fin de sa notice ; car ces sottises de quelque moine, par où l’on commence au collège l’étude de la langue grecque, se trouvent dans ce manuscrit à la suite du roman de Longus, et le sieur Furia n’a pas manqué d’en faire son profit ; qu’enfin, à peine achevé