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Dans tout ceci, monsieur, je n’invoquerai point votre témoignage, dont heureusement je puis me passer. Je vois votre prudence ; j’entre dans tous vos ménagements, et ne veux point vous commettre avec les puissances, en vous contraignant à vous expliquer sur d’aussi grands intérêts. Si on vous en parle, haussez les épaules, levez les yeux au ciel, faites un soupir, ou un sourire, et dites que le temps est au beau.

Mais avant d’aller plus loin, souffrez, monsieur, que je me plaigne de la manière dont vous me faites connoître au public. Vous m’annoncez comme auteur d’une traduction de Longus, parfaitement inconnue, brochure anonyme dont il n’y a que très peu d’exemplaires dans les mains de quelques amis ; et comme on ne me connoît pas plus que ma traduction, vous apprenez à vos lecteurs que je suis un helléniste fort habile, dites-vous. On ne pouvoit plus mal rencontrer : si je suis habile, ce n’est pas dans cette occasion que j’en ai fait preuve. Ayant découvert cette bagatelle, qui complète un joli ouvrage mu-