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de Saint-Laurent, où le manuscrit se trouvoit alors. En travaillant avec eux, j’y fis, par étourderie, une tache d’encre qui couvroit une vingtaine de mots dans l’endroit inédit déja transcrit par moi. Pour réparer en quelque sorte ce petit malheur, j’offris, sans qu’on me la demandât, ma copie, c’est-à-dire celle que nous avions faite ensemble moi, M. Furia et son aide, laquelle étant de trois mains, faite sur l’original même, et revue par trois personnes avant l’accident, avoit une exactitude et une authenticité qui eût manqué à toute autre. On la dédaigna d’abord, comme ne pouvant tenir lieu de l’original, et ensuite on l’exigea ; mais alors j’avois des raisons pour la refuser. Je payai ces messieurs, et m’en vins de Florence à Rome, où ayant trouvé, comme je l’espérois, d’autres manuscrits de Longus, je fis imprimer à mes frais le texte de cet auteur, avec les variantes de Rome et de Florence. Cette édition ne se vend point, je la donne à qui bon me semble ; mais le fragment de Florence, imprimé séparément, se donne gratis à qui veut l’avoir.