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AVERTISSEMENT
DU TRADUCTEUR
SUR LA LETTRE À M. RENOUARD.



(Pour l’intelligence de ce qui suit, il faut premièrement savoir que Paul-Louis, auteur de cette lettre, ayant découvert à Florence, chez les moines du mont Cassin, un manuscrit complet des Pastorales de Longus, jusque-là mutilées dans tous les imprimés, se préparoit à publier le texte grec et une traduction de ce joli ouvrage, quand il reçut la permission de dédier le tout à la Princesse : ainsi appeloit-on en Toscane la sœur de Bonaparte, Élisa. Cette permission, annoncée par le préfet même de Florence, et devant beaucoup de gens, à Paul-Louis, le surprit. Il ne s’attendoit à rien moins, et refusa d’en profiter, disant pour raison que le public se moquoit toujours de ces dédicaces ; mais l’excuse parut frivole : le public, en ce temps-