s’entrebaisoient plus de fois qu’ils n’avaloient de morceaux. » Image dégoûtante qui n’est point dans le texte. Quel langage pour un homme de cour, un prélat, un précepteur du roi ! Longus a peint des nudités, qu’Amyot rend toujours obscènes dans sa copie par la grossièreté de l’expression.
P. 121, l. 19. « De même qu’en un chœur de musique. »
Amyot : « comme l’on fait en une danse. »
P. 123, l. 17. « Toutes belles, toutes savantes en l’art de chanter. »
Ceci manque dans Amyot.
P. 124, l. 10. « Il rendit furieux les pâtres. »
Amyot : « il fit devenir enragés les bergers. »
P. 124, l. 14. « Ses membres.... »
Le mot grec a deux sens, dont l’un s’applique à la musique. Toute la fable roule sur cette équivoque, qui ne se peut guère rendre en françois, non plus qu’en latin, ce me semble. Horace parle grec quand il dit : dispersi membra poetæ.
P. 124, l. 15. « Terre les reçut. »
Il faut lire ainsi terre, sans article, comme il est dans le grec ; car c’est une divinité.