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NOTES.

faut écrire l’histoire : οἱ Κορίνθιοι πάντες ἐν ἔργῳ ἦσαν· ὁ μὲν ὅπλα ἐπεσκεύαζεν, ὁ δὲ λίθους παρέφερεν, ὁ δὲ

P. 47, l. 4. « Les autres nettoyoient les jarres. »

Amyot : « racloient les tonneaux. »

Quoique les barils fussent connus du temps de Longus, on serroit encore cependant le vin dans des jarres beaucoup plus grandes que nos tonneaux. J’en ai vu de telles dans la Calabre, où elles servent à garder l’huile. Diogène n’habitoit pas un tonneau, mais une de ces grandes jarres. Il y pouvoit être fort bien. Celles que j’ai vues avoient cinq ou six pieds de diamètre et autant de profondeur. Le cuvier du conte de La Fontaine est une jarre dans Apulée, testa.

P. 47, l. 7. « La meule à pressurer les raisins écrasés. »

Il faut lire, comme l’a proposé l’éditeur de Rome, λίθου ἀποθλέψαι τὸν οἶνον ἐκ τῶν βοτρύων. Car outre le passage cité d’Alciphron, en voici un autre de Lucien, Histoire Véritable, l. II… ἄμπελοι βοτρύων πλῆρεις· οἶνον ἐξ αὐτῶν ἀποθλίϐοντες ἐπίνομεν.