Page:Courier Longus 1825.djvu/204

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
204
NOTES.

sez : « le toit tomba sur des enfants qui apprenoient à lire ; » et non « qui apprenoient les lettres. »

Amyot sut toujours peu de grec. Turnèbe l’aida dans son Plutarque, où cependant il y a encore, comme l’a bien dit Meziriac, un nombre infini de fautes énormes.

P. 9, l. 18. « Et tout le bien et honneur… »

« Le curé rabrouant son clerc, dit que c’étoit un malotru qui ne sçavoit ni bien ni honneur. » Cent Nouvelles Nouvelles. — « Vous qui sçavez tant de bien. » Rabelais.

P. 10, l. 2. « Car ils n’en eussent su dire le nom. »

Hérodote, livre I. μετὰ δὲ ταῦτα Ἑλλήνων τινὰς (οὐ γὰρ ἔχουσι τοὔνομα ἀπηγήσασθαι) φασί….

P. 10, l. 13. « Trop plus affectueusement. »

Italianisme d’Amyot : troppo più.

P. 10, l. 19. « Or étoit-il lors environ le commencement du printemps. »

Voici une de ces descriptions que les rhéteurs nommoient ἐκφράσεις, et que tout le monde n’approuvoit pas dans la prose, témoin Denys d’Halycarnasse. Notre auteur s’y complaît et y